Enquête salaires « Diorh-Mercer » 2008 : Inflation des salaires au Maroc
L’édition 2008 de l’enquête sur les rémunérations des cadres de « Diorh-Mercer » révèle une inflation des salaires au Maroc qui risque d’avoir des effets négatifs sur l’économie nationale.
Selon l’enquête, en comparaison avec des économies similaires :
- en termes de main-d’œuvre qualifiée le Maroc reste le plus cher
- et pour certains cadres, les salaires sont les mêmes que ceux pratiqués dans les grands pays de l’Union européenne.
Enquête salaires « Diorh-Mercer » : Recrutement
En ce qui concerne le recrutement, l’enquête révèle que 43% des entreprises comptent augmenter leurs effectifs, tandis que 51% ne prévoit pas de changement. Seul 3% comptent réduire leurs effectifs. Mais la donne pourrait changer. Ces informations ont été recueillies avant l’éclatement de la crise financière. Il faudrait, donc, attendre avant de quantifier l’impact de la crise sur le Maroc.
Enquête salaires « Diorh-Mercer » : Rémunération
Pour le positionnement de rémunération, 36% des entreprises interrogées affirment qu’elles dépendent des conventions collectives, et 72% disposent d’un système de pesée de postes.
La performance individuelle est le premier critère qui détermine les augmentations (dans 99%) . Cependant, ce chiffre reste très lié à la performance de l’entreprise (67%).
Un signe de modernisation de nos entreprises : l’ancienneté descend les marches pour s’installer à l’avant-dernière position (10%) dans les critères de revalorisation salariale.
Enquête salaires « Diorh-Mercer » : Formation
Deuxième signe de modernisation, l’importance que commence à prendre la formation continue. Presque toutes les entreprises (96%) affirment qu’elles proposent des formations continues, en annonçant que 3% de la masse salariale annuelle est dédiée à la formation.
Extrait de l’Economiste du 27 octobre 2008