Evaluation : Favoriser le « qui » avant le « quoi »
La première étape vers l’excellence passe par le qui et non par le quoi. C’est ce que conclue Jim Collins dans ‘De la performance à l’excellence’. Avant de donner une nouvelle direction, une nouvelle vision, une nouvelle stratégie à l’entreprise, il faut impliquer le personnel. ‘Le volet humain est trop souvent occulté lors des changements d’orientations’, observe d’ailleurs Abdelwahed Erroussafi, directeur adjoint d’Axia. ‘Les PDG de l’excellence ont compris qu’en commençant par le qui plutôt que par le quoi, on s’adapte plus facilement à un monde en mutation’. Pour le prouver, l’auteur prend les exemples de deux banques: la Wells Fargo et la Bank of America. Priorité au dialogue entre les salariés dans l’une, à la politique des généraux faibles et des lieutenants forts dans l’autre. ‘Je sortis de mes premières réunions de directions en état de détresse. Ils attendaient tous de voir comment le vent tournerait’, décrit un employé de la Bank of America. Résultat: lorsque le secteur bancaire s’est effondré, Wells Fargo atteignait l’excellence. D’où l’importance ‘de faire d’abord monter les bons collaborateurs à bord du bus avant de décider quelle direction prendre’. Ou encore, ‘avant de décoller, il faut vérifier que les équipes techniques sont à la hauteur, motivées et responsabilisées’, d’après Abdelwahed Erroussafi. Au-delà, l’individu commence à être pris en compte pour ce qu’il est en dehors de l’entreprise. Les activités citoyennes, associatives, sociales des employés de la CGD, par exemple, sont valorisées. Car elles contribuent à la performance globale de l’entreprise en améliorant son image.
Source : leconomiste.com