La flexibité n’est plus un débat mais une exigence vitale
Face à la mondialisation des marchés, à la spécialisation de plus en plus accrue des métiers de l’entreprise,à l’accélération du rythme des échanges commerciaux ,nos entreprises ont et auront de plus en plus besoin de souplesse.
Pour répondre à ces défis qui leur font face ,nos entreprises ont l’obligation d’adapter leurs organisations ,leurs modes de fonctionnement et de gestion pour rester compétitive.
Cette adaptation passe par la mise en place d’une flexibilité du travail qui devient un véritable outil de gestion et de management. Une flexibilité qui doit être organisée pour permettre aux différent acteurs de s’y retrouver : l’entreprise ,les salariés et l’Etat.
Le code du travail de 2004 a en effet été à l’écoute de cette problématique de souplesse en intégrant de CDD ,le contrat de chantier,le travail temporaire et l’annualisation du temps de travail .Mais ,force est de constater ,que règne un grand flou et imprécision sur les modalités de fonctionnements d’une grande partie de ce code.
En effet ,il est difficile de déployer cet arsenal de texte en toute sécurité car il existe 36 interprétations d’un même article .Le juge, le DRH, l’avocat ,l’inspecteur du travail ,l’expert et j’en passe .Tout le monde a raison et tort à la fois .Il nous faut éviter cela car le marché ,n’attend pas et les clients des entreprises non plus.
Aussi ,il est important que nous nous mobilisions tous pour clarifier,vulgariser l’application des textes sur la flexibilité pour aider l’entreprise à mieux fonctionner pour répondre à ses clients et créer des emplois .
De plus ,il nous faut balayer l’idée qui existe encore dans beaucoup d’esprit :la flexibilité est un moyen pour licencier plus facilement.Pour ma part, je voudrais répondre que peu d’entreprises qui ont des marchés,donc des clients,et des salariés compétants, aient besoin de se séparer de ceux-ci .Qu’il faille organiser ,mettre en place des régles de fonctionnement pour éviter les abus ,tous les chefs d’entreprises sont d’accord .Il est temps de dialoguer ,de construire et d’installer un climat de confiance pour nous préparer aux défis de l’économie de marché et à son corolaire,la création de richesse qui nous permettra de créer des emplois pour accompagner le développent du Maroc.
Source : La lettre SRH N°2 de CFCIM.